Psychologie
Ma pratique
Le présupposé sur lequel je m’appuie dans la psychothérapie est directement lié à l’orientation psychodynamique : La souffrance présente prend sa source dans un conflit inconscient non résolu interne, issu d’expérience.s passée.s.
Le symptôme est la partie visible de l’iceberg. Il nous indique qu’il se trame autre chose en souterrain, qui veut se dire mais par des chemins détournés.
Ce qui est inconscient a souvent été relégué dans ce secteur pour de bonnes raisons! Nous avons donc raisonnablement jamais franchement l’envie de réouvrir cette porte !
Il est courant qu’au début de la psychothérapie, la demande ne soit pas très claire et qu’il y ait encore des résistances importantes au fait de mettre en lumière certaines choses. C’est complètement normal, presque inévitable, et cela fait partie du processus.
Le psychothérapeute est là pour ça. Pour vous accompagner dans ce processus de clarification.
Nous allons nous attacher à reconnaître la force du symptôme et son désagrément, et s’accorder sur le fait qu’il a une utilité.
La souffrance sera bien souvent le moteur qui nous armera de courage pour aller voir plus loin. La relation de confiance qui s’établira tout au long de la thérapie permettra aussi que s’assouplissent certaines défenses, et qu’émerge alors la possibilité d’une vision nouvelle.
Par une écoute attentive et active à ce qui se dit, à ce qui se ressent, à ce qui se présente, de manière verbale ou non verbale lors de la séance, nous allons ensemble, tranquillement et avec bienveillance tirer les fils rouges qui nous ramèneront à la ou aux scènes qui ont amené votre psychisme à fermer certaines portes et construire ses croyances.
A l’origine de toute souffrance se trouve bien souvent un refus massif de la ou des situations qui ont été vécues, situations qui n’étaient pas directement assimilables pour le psychisme humain. Soit parce qu’en lien avec des tabous, soit parce que trop douloureuses.
Nous ne pouvons pas changer le passé mais nous pouvons nous réconcilier avec ce qui se (re-)présente à nous à chaque instant. C’est dans cette réconciliation que se trouve la clé.
La durée de la psychothérapie est très variable d’un individu à l’autre. Elle sera rediscutée à différents moments de la prise en charge. Je vous invite à exprimer, autant que faire se peut, vos doutes et questionnements.
Un cadre ( consigne, fréquence, annulation, arrêt de traitement) sera posé, en accord avec vous, à la fin de la troisième séance.
